Roman de Maxime Delamare publié en 1963.
L'histoire concerne le personnel de l'ambassade de France à Rio qui voit subitement la plupart de ses effectifs incompréhensiblement décimés à travers des meurtres plus ou moins déguisés par une mystérieuse organisation. Grand émoi au Quay d'Orsay qui demande au SDECE d'envoyer un agent pour débrouiller cette épineuse affaire.
C'est l'habituel François Jordan, surnommé French par les dames, célibataire, qui est envoyé à Rio.
Là, l'histoire corneculesque tourne autour d'un projet franco-brésilien de construction de centrale nucléaire. De là à penser que des concurrents jaloux soient de la partie, il n'y a qu'un pas. Mais pourquoi diable, tous ces assassinats alors qu'une seule personne semble a priori concernée ?
Lors d'une précédente critique d'un roman de cet auteur, j'avais précisé que François Grégoire dont le pseudo est Maxime Delamare avait eu une longue carrière dans les milieux diplomatiques français à l'étranger et de ce fait, situait les actions de ses romans dans les pays où il avait été en poste. Ce qui donne une certaine touche d'authenticité à ses romans.
J'aime bien le style de Maxime Delamare … Il y a beaucoup de second degré et un léger persifflage qui rend agréable la lecture même si le propos n'est pas forcément drôle. De plus, le héros n'a rien d'OSS 117 ni du prince Malko, encore moins de James Bond mais est un simple fonctionnaire (à peu près) obéissant au service de l'Etat même si parfois il n'en pense pas moins et trouve les contraintes un peu lourdes.
Très bon polar …