Ce livre est une foutue pépite, à la fois polie par un style parfaitement maîtrisé et jamais lassant, et rugueuse par l’âpreté des situations et la cruauté du personnage principal, l'assassin Benvenuto Gesufal. Ce dernier est au service du Podestat de la République autonome de Ciudalia, qui est une sorte de Napoléon façon Game of Thrones vivant dans une Venise terrible et enchanteresse. Ce bouquin est long, plein de verbes compliqués et de descriptions, mais c'est une tuerie pure et simple. On se marre de bout en bout, en plus.
Bref, comme un camarade plus bas, je terminerais par ma phrase préférée du bouquin : "C'est ainsi, par la petite porte, que je suis entré dans la famille du Podestat."