Germinal
7.4
Germinal

livre de Émile Zola (1885)

Le jeune Etienne Lantier était machineur dans les chemins de fer Lillois, jusqu'à c'qu'il file une beigne dans le museau de son chef qui prenait sa gentille personne pour un paillasson.
Le voilà chomeur et pas fier de l'être.
Errant de village en village, la faim au ventre et les larmes aux yeux, à la recherche d'un boulot telle une Evelyne Thomas frigorifiée dans sa tente devant le siège de France Télévision.
Le voilà arrivé devant les mines de Montsou où malgré les conseils du vieux Bonnemort, croisé sur le chemin, il vient tenter sa chance. Pourquoi qu'il aurait pas le droit lui aussi de cracher du charbon ? Hein ??


Non loin de là, dans un coron, s'éveille après une bonne nuit de sommeil de 2 heures et demie, la famille Maheu.
Gentille famille de mineurs logeant à 10 dans 12 m2. Un coron plein à craquer et à 2 doigts d'exploser, comme la braguette de DSK lâché dans un concours de miss.
Etienne pendant ce temps, observe ce voreux (bouche de la mine) où tous ces ouvriers s'engouffrent à qui mieux-mieux, rigolant entre eux et éructant des jurons, en se tapant sur le ventre. Sublime allégorie de la brillante carrière cinématographique de Clara Morgane.
Attendant une réponse pour se faire embaucher et ne la voyant pas venir, il décide de s'arracher tenter de se cramer les poumons ailleurs.
Mais contre toute attente, la jeune et jolie Catherine Maheu vient lui annoncer qu'il embauche ce matin même pour palier au retard pour cause de décés d'un fainéant de mineur.


Le voilà dans le ventre de la terre avec la jolie Catherine, où celle- ci lui apprend les rudiments du métier.
Lui apprenant à choisir ces boules de charbon, bien rondes et bien grosses. Lui apprenant à se servir de son manche de pioche et à casser des pierres avec..Oh !
Mais la mignonne est maquée avec un jaloux du nom de Chaval. Ouvrier brutal et taciturne qui ferait passer Zlatan Ibrahimovic pour un moine Franciscain.
Après une courte journée de 18 heures à étayer les veines de la mine, nos amis remontent voir la nuit qu'ils avaient laissé 18 heures plutôt.


Mais l'ingénieur Négrel leur file une amende pour défaut de boisage dans l'une des veines. La colère ouvrière grogne et monte imperceptiblement comme un débat entre le fendard Finkielkraut et le rigolard Ramadan chez Taddeï.
La colère grogne aussi dans le pantalon d'Etienne. En effet, notre Etienne irait bien goûter les jolies petits fruits de la Catherine, mais n'a aucune envie de goûter aux immenses paluches noires de Chaval.
Voulant se tirer fissa en voyant la dureté du travail et le maigre salaire qui en découle, il rencontre Rasseneur le patron du bistrot qui lui file une chambre.
Après une nuit agitée comme un premier samedi de chaque mois chez Djee, la décision est prise. Il reste !


Nous sommes chez les Grégoire et leur fille adorée Cécile.
Les Grégoire sont d'opulents bourgeois vivants dans le confort le plus total et à l'image de la famille Bruni, n'hésitent pas à péter dans la soie dès que l'occasion le leur permet.
Un beau matin, juste après le petit dèj' au lit et un largage de prouts soyeux à souhait, on vient sonner à la porte.
La Maheude ! Avec la marmaille !!
Elle a plus rien à grailler, Maigrat l'épicier ne fait plus crédit. Pas d'oseille mais 2, 3 pulls troués qui encombraient la garde-robe feront l'affaire. Allez hop ! Dehors les pauvres !!
Maigrat fais l'effort du crédit mais compte bien toucher ses royalties direct dans la culotte de la pauvre Catherine.


Etienne se fait comme il peut à sa nouvelle vie.
Il fait la connaissance de Souvarine rebelle et anarchiste Russe, sorte de Soan mais avec un cerveau et des convictions. Etienne est de plus en plus versé dans la politique et la lutte des classes, sorte de Jean-Luc Mélenchon mais avec des couilles et des convictions.
Il crée une caisse de prévoyance en prévision d'un prochain conflit. Les esprits s'échauffent.
Le Maheu propose de filer une piaule de rabe chez lui (depuis que Zacharie c'est marié) à Etienne, qui accepte avec un grand sourire d'où s'écoule un long filet de bave en pensant à la promiscuité avec le petit cul de la Catherine.
Etienne apprend et cause aux ouvriers lors de veillées bien arrosées et excite leurs désirs d'un autre monde mais sans Jean Louis Aubert et Bertignac.


Et là, la connerie !
La compagnie baisse les salaires. Les ouvriers dèja passablement énervés comme un Henry Guaino qui aurait perdu sa photo dédicacée de Nicolas Sarkozy, pètent les plombs et commencent à gueuler de plus en plus fort.
Maheu accepte de prendre la tête de la révolte, tandis qu' Etienne harangue les foules tel Besancenot haranguant les bobos révolutionnaire du XVI ème arrondissement sur sa mob.
2 semaines plus tard, la grève est générale, sauf au puits Jean-Bart. Une mouche vole sur les corons.
La caisse de prévoyance est vide. Les estomacs couinent.


Les esprits chauffés à blanc, voilà Chaval qui déboule chez Maheu accusant Etienne d'être un odieux queutard, qui trombinerait la jolie Catherine ainsi que le fessier "Bachelotien" de la Maheude. Quelques baffes volent mais rien de grave.
L'hiver arrive. Les 10 000 ouvriers de Montsou adhèrent à l'internationale sous la propagande Stalinienne d'Etienne.
Le froid et la famine accablent les ouvriers. Maheu et Etienne tiennent un meeting clandestin en pleine fôret comme une vulgaire université d'été du Modem pour remobiliser les troupes.
Ils parviennent même à convaincre Chaval qui ferme le puits Jean-Bart.


Mais Chaval en homme politique avisé rouvre la mine sur la proposition de Deneulin de le faire passer chef.
Les grévistes de Montsou apprenant la trahison, débarquent à Jean-Bart et fracassent le matériel.
Chaval connaissant désormais parfaitement son "Homme politique pour les nuls" est sauvé de justesse en baissant son froc et en fournissant lui-même la vaseline. La foule traverse la plaine et va d'une fosse à l'autre. Tentant d'éviter les condés qui sont partis pour bouffer un parmentier de prolo et son salmi.
Les grévistes arrivent à Montsou pour réclamer du pain à la Direction qui leur prie gentiment d'aller se faire mettre d'une main, et appelant l'armée de l'autre.
C'est la Révolution !
On se barricade. La foule s'en prend à Maigrat l'épicier.
Les femmes lui coupent les couilles pour voir si il peut chanter comme Christophe Willem, et voyant qu'il n'y arrive pas, le tue sauvagement.


L'armée occupe les fosses.
Etienne recherché se planque chez l'aubergiste Rasseneur.
Chaval, qui fait parti dorénavant du comité exécutif du Medef, vient annoncer qu'il vient d'engager des Belges ( Toujours les mêmes !!) pour briser la grève.
Etienne n'y tenant plus, lui file un coup de boule que l'arrière-arrière-arrière-grand père de Pierre Gattaz méritait amplement.
Pendant ce temps les soldats attaquent et tirent dans la foule. Maheu s'effondre.


Tout part en couille !!
Souvarine sabote les puits et inonde les galeries enfermant de nombreux ouvriers, ainsi qu' Etienne, Catherine et Chaval.
La cohabitation s'annonce tendue. Effectivement Etienne bute Chaval et chope enfin la Catherine devant le cadavre encore chaud de Chaval.
' Pouvait plus se retenir le môme ! D'ailleurs il a bien fait de se dépêcher l'Etienne. Catherine succombe à son tour. L'obscurité, la faim, l'angoisse, le grisou ou une explosion de foufoune ? On ne saura jamais vraiment ce qui l'a emporté à la jolie Catherine.


Étienne est sauvé, et réapparaît au jour sous l'aspect d'un vieillard aux cheveux blancs. Une sorte de Jean d'Ormesson avec une voix normale et qui saurait ce qu'est le travail; alors que la Maheude hurle devant le corps et la foufoune inanimée de sa fille.
En avril, Étienne s'apprête à partir pour Paris.
Il vient saluer ses compagnons de lutte, qui ont dû reprendre le travail sans avoir rien obtenu.
La Maheude doit dorénavant travailler pour nourrir sa famille. L'espoir d'une revanche est dans tous les coeurs et les flingues bien planqués sous les matelas.
Etienne en bon révolutionnaire, attend LE grand soulèvement populaire qui amènera enfin l'égalité des classes.
Regardant derrière lui sur le chemin du départ, il croit pressentir une germination irrésistible.
La graine a bel et bien été plantée.


FIN


( Viendez réviser vos classiques et passez votre Bac les doigts dans le pif sur : http://www.senscritique.com/liste/La_Litterature_pour_les_nuls_ou_Les_classiques_racontes_par/354975 )

Ze_Big_Nowhere
7

Créée

le 12 mars 2014

Modifiée

le 13 mars 2014

Critique lue 8.8K fois

68 j'aime

29 commentaires

Ze Big Nowhere

Écrit par

Critique lue 8.8K fois

68
29

D'autres avis sur Germinal

Germinal
Nectanobé
8

"Votre haine des bourgeois vient de votre besoin enragé d’être des bourgeois à leur place"

Dans ce treizième tome de la série Rougon-Macquart, Zola s'emploie à dépeindre la condition des mineurs dans cette seconde moitié de siècle. Que dire si ce n'est que la misère, l'indigence, la...

le 23 déc. 2015

16 j'aime

4

Germinal
Shaman
2

Critique de Germinal par Shaman

Tout est petit chez Zola. J'ai beau parcourir ces lignes, aucune trace de grandeur ne vient perturber cette diarrhée prosaïque. Diarrhée, le mot est juste, Zola n'écrit que sur la merde, c'est là son...

le 28 déc. 2012

14 j'aime

13

Germinal
Gwen21
10

Critique de Germinal par Gwen21

Ce qu'Elizabeth Gaskell a cherché à dénoncer dans "Nord et Sud", ce que Victor Hugo a supérieurement développé dans un contexte politique et historique dans "Les misérables", cette condition humaine...

le 17 mars 2017

14 j'aime

5

Du même critique

Touche pas à mon poste
Ze_Big_Nowhere
4

Touche pas à mon despote !

J'ouvrais péniblement les yeux aux sons d'applaudissements frénétiques et mécaniques. J'étais assis au milieu d'un public bigarré, béat d'admiration devant ce qui se passait devant lui. Les...

le 3 mars 2016

244 j'aime

42

Les Anges de la télé-réalité
Ze_Big_Nowhere
1

Les Tanches de la téléréalité

12:30. Brenda se lève difficilement après une nuit arrosé avec ses amis dans une boîte à la mode de Miami. A ses côtés Jenifer, Steven et Brandon ronfle paisiblement sur les coussins multicolores...

le 28 mai 2015

227 j'aime

30

South Park
Ze_Big_Nowhere
10

American Way of F*ck

Colorado. État de l'Ouest des États-Unis. Capitale: Denver. Une superficie de 269 837 km2 pour plus de 5 millions d'habitants. Des vallées gigantesques d'un côté, les montagnes rocheuses de l'autre...

le 28 déc. 2015

201 j'aime

16