J'ai du mal à me décider s'il je le trouve meilleur ou non qu'American Psycho. C'est bordélique, déstructuré, un peu plus lourd dans le style (d'ailleurs BEE le reconnaît au début de Lunar Park), mais bon sang, ça envoie des grêlons de feu.
Cela tient en grande partie au narrateur, Victor Ward, qui est sans doute l'un des personnages les plus idiots de la littérature, il est peut-être à peu près aussi bête que le chevalier des Grieux, mais avec la MTV Touch, les dents blanchies à la chaux, les petits cris hystériques, et les manucures que l'on prend tant de plaisir à mépriser. Un Victor Ward malgré tout attachant sur le long terme, et même pathétique sur le final, preuve du génie de portraitiste d'Ellis.
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