Savoir. Comprendre. Montrer. Démontrer l'horreur que cache le mot mafia avec des mètres et des mètres de nom de parrains, de petites frappes, de victimes, de clans. C'est extrêmement courageux de la part de Roberto Saviano d'avoir osé révéler les dessous cachés de la belle carte postale d'un des plus beaux paysages italiens. Mais... mais lire des listings est assez rébarbatif. Découvrir pages après pages la liste des victimes de ce système se révèle très rapidement ennuyeux. Alors, on s'accroche aux rares anecdotes dignes d'un mauvais polar cachées au milieu de marques de flingue. On se dit qu'à un moment la description des personnages héritière de la plume de Balzac va bien finir par s'épuiser... ou pas ! On lit 3 pages et l'esprit commence à vagabonder ailleurs... On s'entête, on se concentre, on veut savoir ce qui a bien pu plaire là-dedans au rital préféré ! Le fait que l'auteur décortique le squelette de l'économie de son pays natal... sûrement. Et "on" n'est italienne que de cœur. Donc "on" laisse tomber l'éponge au 3/4 du bouquin après plus d'1 mois de persévérance en se disant qu'elle regardera, finalement, le film éponyme...
Nota : sur le même thème, dans la série film à voir La sicilienne (la Siciliana ribelle) inspiré d'une histoire vraie, celle de Rita Itria