Lorsque son roman Rage sort, Stephen King ne s'attend à le voir cité comme responsable de tueries des mois, des années plus tard. Forcément, quand il se fend d'un texte sur la législation des armes aux Etats-Unis, on éc... on lit !
Revenant pour commencer, sur le traitement, en mode divertissement, des tueries du genre, par la presse, il continue en évoquant le destin de son livre. Retiré de la vente à sa demande, et interdit de nouvelles éditions ou publications, Rage n'est cependant pas un regret pour l'auteur. Il considére le roman, certes, comme un déclencheur, mais pas comme le responsable. Ce qu'il s’appliquera à démontrer ensuite, en parlant plus longuement des tireurs. Puis c'est au tour de la législation d'en prendre un coup, et à l'auteur d'en appeler à un débat, et une évolution, avec un peu de réflexion et de coeur. Pour finir, il évoque la fameuse culture de la violence américaine, s'appuyant sur les chiffres pour prouver que, bah non, le public n'est pas en demande de violence à tout va. Et qu'au final, ce ne sont pas les Etats-Unis, ni le peuple américain, qui sont le probléme, mais bel et bien une minorité de personnes qui aiment un peu trop leurs armes, et ont trop d'influences...