Le Paradoxe.
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Une narration portée par 3 points de vue, mais qui relatent directement les dires du héros, d'Eddy.
L'agression et l'isolement social sont merveilleusement écrits et retranscrits, nous plongeant dans l'horreur qu'a vécue l'auteur.
Mais au-delà de cela ce récit est le syndrome délirant d’une gauche ne qui ne peut se résoudre à punir et qui accepte le mal et en trouve les excuses. Une forme d’acceptation vicieuse qui finit par renforcer le mal.
L'Etat est lui représenter comme l'oppresseur et amplifiant l'exclusion sociale, en démontre les scènes vécues par Edouard dans le commissariat, l’hôpital ou directement chez lui. Ces scènes sont plus la cause de la colère de l’auteur que Réda ne l'est. Ils ne représentent pas l’aide mais plutôt les peurs de l’auteur, la répression, la punition, l’exclusion.
Il est alors intéressant de se demander comment peut-on agir dans une société où l’Etat représente la répression et est rejeté et dans lequel la criminalité existe. Cela ne pouvant entraîner un climat de violence rampante et de suspicion généralisée.
Malgré cela, l'auteur nous offre une plongée dans l'horreur de son agression et des tortures psychologiques qui s'ensuivent.
Magnifique.
Créée
le 15 mars 2017
Critique lue 386 fois
4 j'aime
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