mais le concept est excellent !
Trois personnages attendent dans l'antichambre de l'enfer, avant de s'apercevoir qu'ils sont en enfer et que "l'enfer, c'est les autres".
Parce que les autres, par leur simple présence, t'empêchent de te soustraire à ta propre culpabilité.
C'est tellement vrai !
C'est-à-dire que l'enfer, c'est les autres, mais que le problème est en toi. Et que l'autre est innocent.
Ce qui, dans l'enfer inclusif dans lequel nous vivons, ne manque pas de saveur. Je m'explique.
J'avais une amie qui était grosse, même obèse. Jamais je ne lui en ai fait la remarque, ce qui aurait été la pire des goujateries, et au-delà de ça, je n'ai jamais entendu personne lui faire de remarque. Pourtant, il m'est arrivé de penser que, même si le monde entier était bienveillant (ou du moins dans sa grande majorité), il devait pourtant lui arriver d'en souffrir, parce que l'enfer, c'est les autres, et que notre simple présence est un rappel à la normalité. Pourtant, nous, les autres, n'étions que neutralité...
Ainsi, les minorités vagissantes conspuent les autres, mais nous, les autres, sommes innocents, et on aura beau faire tous les efforts du monde, ce ne sera jamais suffisant, parce que le problème n'est pas chez les autres, les autres vous renvoient au problème qui est en vous !
Je tiens à signaler que cela m'amusait d'utiliser le saint patron des gauchistes pour faire de la contre-insurrection philosophique.