Avec ce nouvel opus, J. Scalzi essaie de redonner un peu de souffle (ainsi certainement que de surfer sur le succès du premier ouvrage : était-ce une commande de sa maison d'édition ?) à la série du vieil homme et la guerre.
A vrai dire, les tomes 3 et 4 - bien que de bonne facture - n'étaient pas véritablement à la hauteur...donc, exit Jane, Zoe et John Perry et place à une équipe d'ambassadeurs de l'union coloniale dans laquelle on retrouve avec plaisir Harry Wilson, l'une des recrues du début de la saga.
Changement dans la forme narrative également, avec une histoire présentée sous forme d'épisodes, conçus comme des nouvelles indépendantes, mais non dénués d'une cohérence d'ensemble. Si cela peut paraître un peu déroutant, je n'ai pas trouvé que ce soit véritablement un inconvénient.
Cela étant, à mon sens, la réussite de l'ensemble tient principalement dans le fait que Scalzi parvient à retrouver un ton sarcastique, notamment à l'égard de l'institution militaire et politique. En matière d'humour, peut-être fait-il un poil facile trop dans ses descriptions des diverses espèces d'aliens qui interviennent dans l'histoire.
Manque par contre un peu la dimension transcendentale des deux premiers romans de la saga. Toutefois, la fin d' "Humanité divisée" appelle une suite, que je lirai sans doute. C'est au prix de la qualité de cette dernière que l'on pourra véritablement parler de rebond. A surveiller...