Gaspard Kœnig, dans ce livre, m'a fait penser à Laurent Binet et sa 7e fonction du langage. Un humour caustique et régénérant sur les jeunes, sur la société du spectacle et du fric (Binet ciblait les sémiologues). Il pointe, à mon sens, en creux, les effets pervers de l'exacerbation des droits individuels depuis 30 ans alors que la planete brule. Chacun se complait dans ses malheurs supposés, ou tente de frauder la réaloté au lieu de l'affronter, pour faire, en somme, cyniquement, un dernier coup avant la chute...Les 150 premières pages sont excellentes, parfois jubilatoires. Ensuite on décline vers une fin qui n'a aucun sens. On a l'impression que tout avait été dit avant et qu'il tire par les cheveux un ligne qui n'a plus de sens...