J'ai ouvert ce livre avec la meilleure des volontés, me disant qu'il fallait quand même que je découvre Nothomb. La dame sort un livre par an depuis que je sais lire ou pas loin, et je n'en avais jamais lu un seul.
Voulant faire les choses en bonne et due forme, j'ai jeté mon dévolu sur le premier. L'histoire d'une interview d'un écrivain caractériel mourant. L'ensemble est presque réduit à une succession de dialogues, l'écrivain discutant tour à tour avec 5 personnes.
Si le roman se lit facilement, il se referme avec une drôle d'impression, celle d'avoir été peut-être entourloupé et d'avoir vu notre temps de vie volé. Ce n'est pas mal écrit, mais ça donne surtout l'impression d'avoir été écrit par quelqu'un qui avait envie d'en mettre plein les yeux. Vocabulaire, références culturelles, mots inutilement savants, on est sur le parfait petit manuel de la poudre aux yeux littéraire dont Werber est un autre porte-étendard depuis un bail aussi.
Je passerai sous silence la conclusion, mais pas sans mentionner qu'elle tombe comme un cheveu sur la soupe, à la fois compréhensible et en même temps totalement dénuée de sens ; un peu comme les quelques révélations sur la personnalité de Pretextat Tach (l'écrivain) totalement irréalistes et tirées par les cheveux.
Allez, je ne vais pas rester sur un échec, prochain coup, je tente un de ses récits autobiographiques.