Marguerite Duras utilise lenteur, longueur et pauses pour se paraphraser elle-même, au risque de se caricaturer. Dans ce scénario, qui donne lieu à son film avec Michael Lonsdale, elle reprend, ni plus ni moins, la trame du Vice-consul, en accentuant davantage sur les amours contrariées. Si l'intérêt général demeure, les effets sont forcées, et finissent par devenir vains, dans une tonalité d'intellectualisme éthéré. Tout cela est bien pesant... et finalement assez agaçant. C'est dommage. L'idée originelle aurait pu devenir originale.