Bertrand Russell est la personnalité la plus importante du XXeme siècle. Seul Shannon ou Turing peuvent rivaliser, mais doivent finalement s'incliner.
Car, Russell a définitivement plié le game de la philosophie et des mathématiques. Deux actes héroïques pour une seule vie, alors qu'un c'est déjà trop. Mais, les gens préfèrent les immondes Foucault ou Deleuze, Lacan, Nietzche ou Freud. C'est à n'y rien comprendre. On leur donne du Dom Pérignon, il préfèrent de la villageoise du Carouf.
Russell, c'est d'abord un mathématicien. Il a avec d'autres titans, comme Hilbert, Frege, Cantor ou Bourbaki redéfini ce qu'étaient les maths. Il a contribué à mettre de l'ordre dans ce qui était un ensemble certes brillant, mais foutraque. En utilisant une arme terrifiante, la logique. En partant des bases, il a tout aplani, remis la cohérence nécessaire à une discipline si rigoureuse.
L'homme s'ennuyait, alors il a fait la même chose pour la philo.
En 6 mois, Russell, gratte un bouquin pour démontrer une évidence trop souvent oubliée: la philo est une branche de la logique. Et, d'un trait Russell définit sans ambiguité ce qu'est la logique.
Démonstration pure, brillante inattaquable. Tous les gens faisant acte d'onanisme sur la phénoménologie, sur l'existentialisme, ou jargonnant sur des concepts abscons devraient être lapidés avec cette gigantesque ouvrage. Car, Russell le dit bien: il y a des propositions vraies, les fausses, et les propositions dénuées de sens. C'est évident; et pourtant il l'a démontré, rigoureusement.. Oui, le monde peut, et doit être vu comme un ensemble de relations logiques.
Il n'y a rien d'autre à ajouter, ni à retirer à ceci.
Si quelqu'un prétend le contraire, il faut lui mettre des high kicks jusque à ce que rien ne bouge. Malheureusement, les aptères refusant la vérité sont nombreux et d'une popularité jamais démentie.