Alastayr Reynolds est probablement le meilleur représentant du New Space opera. Ses livres sont denses, complexes et riches. Et Janus ne fait pas exception.
Même si au départ on est dans un futur proche, en 2057, aux prémices de la conquête du système solaire, Janus va nous emmener loin dans l'espace et le temps.
La force de Reynolds c'est le côté science de sa fiction, son défaut c'est son rythme. La première partie, la poursuite de Janus, très réaliste, est un peu longue, surtout que l'on se doute de l'issue. Mais on assiste tout de même à plus de 200 pages de débats que le prologue (que je vous déconseille de lire) a allègrement spoilé.
La seconde partie, plus originale et intéressante, est coupée par de nombreuses ellipses et souffre d'un rythme trop saccadé.
Bref, ce livre est attrayant, même s'il mériterait quelques coupes et ajustements, mais comme tous les livres d'Alastayr Reynolds la fin nous laisse sur notre faim.