Je ne connaissais pas les travaux de Boris Cyrulnik, que je n’avais jamais lu. Mais on se retrouve souvent à entendre ce genre de messages positifs et un peu vains sur la résilience, un peu comme si, à chaque situation et personnalité particulière suffisait une réponse unique.
Bref, je partais avec un a priori négatif.
Cet a priori négatif fut rapidement confirmé. Ici, dans ce mini ouvrage, on a un retour de Boris Cyrulnik sur le Bordeaux de son enfance, ou il sera raflé avant de s’enfuir pour passer sa jeunesse dans les familles de l’assistance.
On a des pages sur des éléments dont il ne se souvient pas. Des dizaines ou il raconte que l’expérience était globalement drôle pour un enfant, puisqu’il ne connaissait rien d’autres et que, quand on est positif, on finit toujours pas s’en sortir (les autres apprécieront).
Bref, quelques babillages surement cathartiques pour lui, qui vont parler certainement à un ou deux autres. Mais, au-delà de ça, quel réel intérêt à cette ballade, ni transposable, ni belle, ni poétique et sans réelle leçon.
L’a priori négatif est définitivement confirmé.