Quand la terminale ressemble plus à un crash-test qu’à un film feel-good

Si tu pensais que la dernière année de lycée était juste une question de révisions, de fêtes et de préparation au grand saut de la fac, Je suis ton soleil de Marie Pavlenko est là pour te rappeler que parfois, tout peut partir en vrille… mais avec humour, s’il vous plaît.

L’histoire ? Déborah entre en terminale avec un programme déjà bien chargé : gérer une mère en pleine crise existentielle, un père en mode fantôme, une meilleure amie un peu trop parfaite et un lycée où elle ne brille pas franchement. Ajoute à ça un chien incontrôlable, des amitiés improbables et un amour naissant qui ne ressemble à rien de ce qu’elle imaginait… et tu obtiens une année explosive.

Le gros point fort ? C’est drôle et touchant. Marie Pavlenko réussit à capturer les montagnes russes émotionnelles de l’adolescence avec une plume vive et percutante. Déborah est une héroïne attachante, bourrée de second degré et de maladresses, qui traverse ses galères avec une répartie imparable. Et surtout, le roman ne tombe jamais dans le cliché du "drame ado" larmoyant : il y a de la lumière, du pep’s et une belle dose d’espoir.

Le hic ? L’histoire suit un schéma assez classique. Si tu as lu d’autres romans young adult, tu risques de voir venir certaines évolutions. Mais l’énergie du récit et la sincérité des émotions rattrapent largement ce petit manque de surprise.

Bref, Je suis ton soleil, c’est un roman lumineux, drôle et émouvant, qui donne envie d’envoyer balader ses complexes et de foncer vers l’avenir avec un chien débraillé sous le bras. À lire si tu veux une bonne dose de feel-good intelligent, servi par une héroïne qui a plus d’une punchline dans son sac.