Impossible et inutile de résumer ce livre déjà beaucoup chroniqué, simplement dire que l'on reconnaît bien dans ces pages la verve, la plume et la sensibilité du chanteur de Dionysos, groupe que j'adulais, adolescente.
En revanche, les écrits de son chanteur, des romans poétiques un peu farfelus m'avaient rebutée par leur côté trop onirique et "perché". Ici, on retrouve cette poésie, cette inventivité (Dame Oclès, le fauteuil-œuf, etc... une foule de métaphores du domaine du rêve ou du fantastique, un peu à la manière de l'Ecume des Jours...), mais pour un récit très vrai, basé sur le vécu de Mathias Malzieu, véritable rescapé.
Je retiendrai l'hommage au personnel soignant et l'ode à la volonté de vivre qui est présente en chacun de nous.
Par contre, âmes sensibles attention, certains passages descriptifs sur les soins ou les maux m'ont vraiment secouée, mais tout est utile, pas de voyeurisme, juste un texte touchant qui n'en fait pas des tonnes.