Stephen king c’est le mec qui nous aura apporté des frayeurs, des frissons avec ces récits toujours plus sadiques et toujours maitrisés mais stephen King c’est aussi le gars qui aura écrit des romans profonds et touchants dans lesquels on retrouve la ligne verte, Shawshank redemption, 22/11/63,… mais aussi JOYLAND !
C’est quoi JOYLAND !? et bien c’est un de ces récits peu connu du public mais néanmoins très bon ^^ ça raconte quoi JOYLAND ?
JOYLAND c’est l’histoire d’un homme à l’aube de la soixantaine qui raconte une année charnière, une année qui l’a marqué, l’année 1973 celle où il avait 21 ans ou il a connu sa première rupture, sa première fois, rencontré ses deux meilleurs amis Erin et thomas mais aussi Annie et mike son fils handicapé, une année ou travaillant comme saisonnier dans un parc d’attractions pendant l’été il connut une des plus belles années de sa vie.
King nous raconte à travers Devin un peu son ressenti à lui, il cite souvent dans ses romans l’année 1958 comme une année marquante dans son enfance, ici place à l’année 1973 qui comme toujours est très bien détaillée à travers ses musiques, le prix des produits ayant flambés de nos jours mais aussi de certaines choses ou lieux qui se sont perdus à notre époque.
La nostalgie est donc le maitre mot de ce roman et comme toujours King nous détaille (sans trop de longueur dans ce cas-ci) ses personnages attachants. Car quand King place peu d’entre eux, il prend vraiment le soin de les détailler et on s’étonne toujours à s’attacher à des personnages somme toute ordinaires mais justement auxquels on peut se comparer dans la vraie vie.
L’histoire est donc plus au moins divisée en deux parties on retrouve devin à l’aube de la soixantaine racontant son histoire au passé mais surtout devin 21 ans racontant son histoire au présent et s’adressant au lecteur lui-même. La grande force du bouquin est donc le détail de la vie d’un jeune homme sur quelques mois à travers son job dans le parc où il s’émancipera et deviendra un homme à travers de multiples expériences. Ses amis, sa rupture, ses amours mais aussi une enquête de meurtre ayant eu lieu dans une maison hantée et où un tueur en série a égorgé une de ses innombrables victimes.
Évidemment même si king n’écrit pas toujours de l’horreur ce dernier ne peut s’empêcher ou se sent obligé d’y introduire une histoire d’épouvante au minimum fantastique. Hors ici l’enquête reposant sur la recherche de l’assassin est plutôt anecdotique et prévisible de par le peu de personnage que comprend le récit. Elle reste néanmoins intéressante à lire mais ne compose pas l’élément majeur du livre comme le laisse supposer la quatrième de couverture.
Joyland c’est un de ces récits ou king s’adresse au lecteur en toute simplicité lui faisant part de sa façon de voir les choses, la vie, sa jeunesse qu’il détaille magistralement bien ! Le lecteur s’immergera immédiatement. En nous partageant son ressenti, il libère en nous tout un tas de souvenir d’une époque marquante pour nous aussi, nous rappelant à notre plus grand plaisir une année qui nous aura marqué avec des émotions et sensations enfuies ^^ et pour cela ce livre est un coup de cœur pour moi car même s’il est simple on sera partagé entre plusieurs émotions de joie comme de tristesse.
On est très rarement déçu avec un roman de Stephen King et c’est encore une fois le cas ici ^^ même si le livre n’a pas connu le succès mérité, il est néanmoins une de ses œuvres les plus personnelles et touchantes pour ma part.