À Joyland, on vend du bonheur.
En tant que grand fan de King, j'ai pris le roman sans trop hésiter. Je m'attendais à un truc un peu flippant avec des clowns tueurs et tout le bordel, mais je crois que King ne m'a jamais livré un livre aussi tranquille à lire. On suit l'apprentissage de Devin Jones dans le milieu du monde forain, et comme dans 22/11/63, on est pris dedans, on s'y croit. Bien sûr, on a quand même une intrigue un peu glauque, avec une fille assassinée dans la maison hantée du parc d'attractions, fille qui est censée hanter les lieux. Et Devin ne se fera pas prier pour se lancer à la chasse aux réponses, tout en dansant avec les enfants dans un costume de chien sous 40° à l'ombre.
Bref, c'est assez court, et le "peu" de surnaturel présent est juste la dose désirable. Contrairement à Dôme où la fin laisse à désirer compte tenu de l'aspect "Ok en fait y'a ça ça et ça donc ça marche" qui arrive d'un coup, l'enquête se déroule sur une bonne partie du livre avant de se démêler sur les 50 dernières pages. Mais on voit rien passer tellement on apprécie chaque personnage, chaque environnement. et chaque évènement. Je conseille fortement. Il aurait eu le 10/10 facile si on avait pu suivre encore plus longtemps la vie de Devin Jones en tant que forain, mais c'est déjà très bien comme ça !