Le bouffon revient à ses folies comme le chien retourne à son vomi.
Cela peut paraître surprenant ou bête à dire mais ce "Joyland" de Stephen King m'a procuré de véritables émotions : de la joie, de la peine et même de la nostalgie. C'est dire comme ce tour a la fête foraine, que nous propose King, est une incontestable réussite.
La véritable force de "Joyland" réside dans le fait que le récit est au service des personnages et non le contraire. Ici, l'histoire n'est pas l'attraction principale mais c'est bien la galerie de portraits esquissée par Stephen King. On se prend d'affection pour Devin, Annie, Tom, Erin et le petit Mike et c'est bien là ce qui fait de "Joyland" un chef d'oeuvre de justesse et d'émotions.
King nous offre donc une histoire à la hauteur de ses précédents chefs d'oeuvre que sont Misery, La ligne verte, The Shawshank Redemption et Stand by me. Une chose est sûre, Stephen King n'est jamais aussi bon que lorsqu'il s'éloigne du fantastique.
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