La pièce est portée par une éloquence délicate sous son apparente élégance. J’ai apprécié l’ambiguïté qui distingue quasiment tous les personnages centraux. Cela en fait une pièce très nuancée, raffinée qui plus est. Que dire de la chatoyante oraison funèbre d’Antoine, paradigme d’hypocrisie, de simulacre de discours bienveillant, d’une finauderie bien habile et de fausseté. L’unique à être quelque peu effacé, c’est celui qui donne son nom à la pièce. Elle est séparée en deux parties manifestes: la conjuration envers César et le juste retour de flamme contre les conjurateurs.