C'est un livre qu'on imaginait, au moins, prometteur.
Certains retours ravissaient : le livre et l'autrice avaient l'air bons.
Lapidairement : du sous-Marie Calloway à la française. Ce talent infini des français à devenir verbeux et grave où les anglo-saxons gardent légèreté et, ce faisant, pertinence.
prétentieux sans s'en donner l'air, l'inverse de Marie Calloway qui n'hésite pas à trembler, même les lèvres pleines de sperme et l'on sent, et elle dit, que chez elle toute assurance est feinte. QUe c'est une femme et qu'elle tremblera à leur manière.
Chez Sagan, on fait l'inverse, on se donne un genre
comme la conductrice de la Lamborghini
avec moins de talent et de chien.
Fausse impertinence de salons déjà passés, de cafés autrichiens déjà détruits. Ca croit sentir le luxe encanaillé et c'est déjà la naphtaline, le vieux et la maison de retraite.
C'est un livre qui a 5 ans de retard, à croire que les malheurs du 747 nous ont fait retrouver les temps de traversée du Titanic.
Un livre dont le format ePub n'apporte rien. Madame Sagan se pense moderne et son livre roule au gasoil.
Une autrice incapable d'envisger l'importance du code. je ne lui demande pas d'être ingénieur juste ingénieuse. Qu'elle conçoive la précarité du web, de son archive, de son stockage, l'obsolescence rapide et éventuelle du code.
Elle parle d'IA et blablalba incapable de se saisir des problématiques les plus contemporaines, essentielles et vitales.
C'est bien le pire péché du livre croire qu'on fait du numérique qu'on peut causer d'IA sans s'intéresser le moins du monde au sciences humaines, avec une pauvre numératie qui confine à l'illetrisme.
Elle appartient à ce type de gens, et ce n'est pas question d'âge, qui pense pouvoir parler d'un outil parce qu'ils ont lu dans la presse quelques brèves. Parce qu'ils emploient facebook. Les mêmes qui se nommaient geeks en regardant des séries puisqu'ils les téléchargeaient.
J'ignore si l'autrice a vraiment 21 ans auquel cas tout est encore possible (Calloway avait une 20aine d'années au moment de « Quel but ai je servi dans ta vie ».) autrement il faut penser à faire autre chose. Journaliste par exemple.
Au fond, livre prétentieux qui se croit novateur, qui nous ennuie par son faux style, comme pour dire « je suis pédante, mais attention c'est un masque ». Non, elle est vraiment cuistre.
Assez bien écrit, on peut le lui reconnaître.
Il y manque cependant tout le potentiel du multimédia, ça demeure un livre « ancien » on manque du dehors que permet aujourd'hui le numérique.
Bref, abstenez vous, allez lire Clouette et Leclerc, Calloway et de Jonckhere mais épargnez vous ce qui déjà appartient au passé. Relique à mettre à coté d'Anne Saumon qui elle aussi, en son siècle en son millénaire tenta de faire moderne. On en retient qu'elle écrivait le mot « prisunic » comme du dernier chic.