En écrivant King Kong Théorie, Virginie Despentes a mis la première droite à la culture du silence et de honte qu'on connait si bien.
Elle relate ses expériences, sans s'en excuser ou les romantiser, juste telles qu'elles.
Contrairement au mythe, une vie de femme n'a jamais été romantique, simple ou agréable, qu'on soit née femme ou qu'on le soit devenue.
Tout en dénoncant cette société et ses contradictions, elle mentionne également le fait que les hommes sont des victimes collactérales du sexisme, par le culte de la perfomance, beauté, pseudo masculinité unique dénuée de sentiments et sensibilité.
King Kong Théorie a ouvert le discours, brisé des tabous, l'air de rien. Despentes raconte sans accuser personne, tout en dénoncant.
Elle met des mots sur un vécu plus commun qu'on ne souhaite l'avouer.