King kong théorie.
Rien que le nom de ce roman est une douce invitation à un joli voyage comme sait si bien nous proposer Virginie Despentes.
Depuis le succès de « Baise-moi » Virginie peut se permettre de dire et d’écrire ce qu’elle veut comme elle le veut, sa plume est reconnue et appréciée de quasiment tout le monde et ceux qui ne l’aiment pas au final ne sont pas insensible au contenu de ses livres.
Ici dans ce livre assez court à mon gout nous retrouvons une analyse du monde hommes-femmes, la complexité des rapports, la soumission, le besoin de savoir qui est le dominant de l’autre, la violence de l’homme est bien sûr le sexe, le sexe forcé, le sexe tarifé.
Comme à son habitude Virginie ne mâche pas ses mots, tout est radical et trash.
On pourrait bien avoir l’impression de parler avec son meilleur pote au comptoir d’un bistrot qui sent la vielle clope et la bière chaude servie à une heure du matin.
Le récit de sa vie est cru et on apprend comment elle est devenue la personne que nous connaissons, son viol et sa reconstruction, cela nous éclaire sur la puissance de certains de ces mots et nous pouvons qu’être d’accord avec elle.
Ce roman parmi ses romans, ne sera certainement pas la référence c’est certain mais restera une pierre angulaire dans sa carrière, un dictionnaire qui nous permet de décrypter le phénomène Despentes.
Si je devais le classer, il serait loin derrière « baise-moi « et le reste des romans que nous connaissions déjà c’est certain ou il serait premier de la liste des autobiographies.
Le mode d’emploi de Virginie peut être tout simplement.