Apprécier Borges se mérite, il faut sans cesse repasser sur chacune de ses nouvelles pour appréhender les thématiques philosophiques et lire systématiquement des commentaires de texte pour saisir une part (semblant infime) de son génie. Les nouvelles sont assez inégales en qualité et j'ai toujours autant de mal à m'habituer à cette plume érudite, cherchant à m'égarer dès le premier paragraphe, avec sa mise en abyme de références habituelles, ses récits imbriqués et ses métaphores qui semblent insondables.
Pourtant, quelques nouvelles (comme L'Immortel, La Demeure d'Astérion ou L'Aleph) font mouche et m'ont frappé de part en part sans prévenir, à la lecture des derniers paragraphes.
Le sentiment que ça m'inspire se résume en un gif : http://media.tumblr.com/db649f4441940d7fcbbc2bd5d6646bc1/tumblr_inline_mho7iwJvPy1qz4rgp.gif