Je voyais Maxime Chattam comme un auteur de polars et de romans d'épouvante assez sombres. Sa saga Autre-Monde s'adresse, quant à elle, plutôt à des adolescents.
Il dépeint un monde ravagé par la pollution. La Terre est ce que l'homme en a fait et elle a décidé de se rebeller faute qu'on écoute ses avertissements (cyclones, tempêtes, séismes).
La situation n'est pas franchement à la fête. Tous les adultes ont disparu suite à une gigantesque tempête de neige. Tous, non. Ils ont été remplacés par les Cyniks et les Gloutons qui n'ont plus rien de ce qu'ils étaient autrefois car désormais dépourvus d'humanité.
Les Pans, des adolescents, sont les seuls à avoir été épargnés. Pourquoi ? Parce qu'ils représentent l'avenir. Une sorte de dernière chance. Ils doivent démontrer que tout n'est pas complétement pourri au royaume des humains.
Pour l'instant, on en est là. Devoir sortir de l'enfance, il n'y a pas le choix, faire une croix sur les parents, sur le confort moderne, pour entrer dans la vie d'adulte où la mort se tient perpétuellement en embuscade. L'apprentissage est dur pour eux. Heureusement, pour les y aider, ces Pans vont développer des pouvoirs spéciaux un peu comme les X-Men. Ils sont basés sur la force brute, l'électricité, l'eau, le contrôle des animaux.
Il me tarde de voir la suite et en particulier la menace se cachant derrière les Échassiers. Je veux parler du mystérieux Raupéroden qui semble en vouloir particulièrement à Matt au point de le poursuivre jusque dans ses rêves. Les bases sont établies. Nos trois amis ont appris à survivre. Maintenant, ils vont pouvoir mettre le nez à la fenêtre.