Je suis à la moitié de cette lecture, et j’ai développé beaucoup de ressentiment pour Marguerite Duras... Vraiment je lui en veux pour ce qu'elle m'inflige. Ces simagrées, ce genre qu’elle se donne, ces dialogues improbables, qui n’existent que dans sa tête, mais qui sont imbitables du début à la fin... Si encore c’était poétique… C’est juste fade et prétentieux. Une vraie purge pour moi. On sent la frustration de ne pas avoir eu un film à la hauteur de son premier L'Amant (pardon mais c'était déjà pas ouf), et elle, toc toc toquée complètement par son histoire fantasmagorique, qui en remet une couche.
Je sais bien qu'elle est une papesse du nouveau roman, et que ça se fait pas de dire que "Duras c'est médiocre", mais moi je trouve ça même indigeste : on dirait les dialogues imaginaires que je me faisais dans ma tête d'ado, faussement intello et mystérieux. Stop Marguerite, ça suffit les manières, personne ne parle comme ça. Et ENCORE, après tout elle a le droit d'imaginer une histoire et une narration qui soient à côté du réel, mais j'ai trouvé ça horripilant et mal maîtrisé. Décidemment pas pour moi.