A la 1ère lecture, je m'étais emballé pour cette très belle histoire d'amour entre un quadragénaire solitaire et une jeune aveugle.
Je viens de le relire, et je suis plus mesuré dans mon jugement. Certes, cette romance est touchante et l'humour doux-amer de Cauvin y fait merveille, mais ces tranches de vie sont inégales, et l'ennui montre parfois le bout du nez.
De plus, le roman date de 1976, et l'esprit frondeur de l'auteur semble par moment bien insignifiant.
En revanche, comme dans "E=mc², mon amour", Cauvin soigne son chapitre final, émouvant sans être mièvre.