Beigo qui nous explique ce qu'est l'amour, c'est comme mon poisson rouge qui me donne des...

.... des cours d'alpinisme

Prenez un fou. Il porte un entonnoir fait de papier toilette sur la tête, et se pavane avec dans la rue, au milieu des passants. Demandez-lui s'il a la moindre conscience de son comportement. S'il vous répond que oui, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas fou, c'est bien pire.

_ Oui, oui, je sais que mon comportement est dénué de toute rime et logique. Non en fait, je me fais passer pour fou pour mieux les étudier...

Les bobos clubbeurs bourrés de fric, entre gagnants de Télé-réalité et fins de race des grandes familles fils-de, passant leur temps à écumer les boîtes, et le reste partagé entre les montées et les descentes poudreuses, mais pas à la montagne, "n'ayant jamais rien fait de leur 10 doigts" sont des parasites, Beigbeder dit tout comme nous, et a même le suprême courage de les dénoncer. Sauf qu'il les dénonce parce qu'il les fréquente tous les jours, et en fait partie.

_En plus de les étudier, je fais ça parce que si je ne mets un sac poubelle orange boueux sur la tête, ça m'empêche de penser et de me rendre compte combien je suis malheureux du vide et du manque de sens de mon existence...

_Ah d'accord.

Vous êtes convaincus par ces arguments?

En dehors du fait que le livres est 100% malhonnête et auto-pleurnicheur, parfois à donner la nausée {Beigbeder boit et baise parce qu'il aime ça, que sa vie de nobliau pété de thunes est vide, pas parce qu'il est trop fleur bleu, ça c'est ce qu'il raconte aux groupies pour les serrer, lecteur, ne tombe pas dans le panneau si tu ne souhaites pas avoir commerce charnel avec Frédo} en dehors de ça, franchement ça se laisse lire.

il fait semblant d’être dégueulasse sous son costard en velours lisse, parce qu’il a honte d’être
doux. Il vient d’avoir trente ans : l’âge bâtard où l’on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune
pour être vieux. Il fait tout pour ressembler à sa réputation, afin de ne décevoir personne. À force > de vouloir grossir son press-book, il est devenu, petit à petit, une caricature de lui-même.
Cela le fatigue d’avoir à prouver qu’il est gentil et profond, alors il joue les méchants superficiels, > en adoptant ce comportement désordonné, voire affligeant.

Ouais, et Marc Dutroux aussi, un peu facile. C'est là qu'on voit le tour de passe-passe, si c'était vrai, c'est justement des choses qui ne se disent pas (Alors je ne parle même pas d'insister lourdement!). Non, ça manque vraiment trop de pudeur pour être réaliste. Le mec qui a honte d'être une fleur écorchée, justement ne pointe pas son gros doigt graisseux juste dessus.

Ouais, moi je les baise et je les jette pour pas m'attacher. À d'autres... Mais comme posture d'écrivain, ça rapporte.