Je n'y peux rien, j'aime les livres de Beigbeder. C'est ma petite faiblesse, mon vice caché. Au-delà du couillon mondain cocaïné, je suis toujours touchée par le grand dadais peu sûr de lui et sensible, tellement sensible.
Dans L'amour dure trois ans, l'auteur nous raconte une histoire d'amour compliquée, il narre sa souffrance, ses élans, les soubresauts de son coeur. Aimer sans être aimé en retour - ou mal, ou à contretemps.
C'est un livre qui se dévore en quelques heures, pas l'ouvrage qui changera le monde, mais un manifeste sensible, terriblement humain, des affres de l'amour.