Si tu pensais que les romans post-apocalyptiques se déroulaient toujours aux États-Unis avec des héros en cuir et des motos, L’Année du Lion de Deon Meyer est là pour te rappeler qu’on peut aussi survivre à la fin du monde sous le soleil brûlant de l’Afrique du Sud… avec encore plus de dangers que les simples zombies ou pillards habituels.
L’histoire suit Nico Storm, un adolescent qui traverse un pays dévasté par un virus ayant anéanti 95 % de l’humanité. Accompagné de son père, il tente de reconstruire un semblant de civilisation, entre alliances fragiles, menaces constantes et choix moraux impossibles. Très vite, la question se pose : comment recréer un monde meilleur quand l’ancien a implosé dans la violence ?
Le gros point fort ? C’est du post-apo intelligent et ultra-réaliste. Deon Meyer, habitué aux thrillers, tisse une intrigue qui mélange survie, politique et suspense avec une tension qui ne retombe jamais. L’Afrique du Sud, avec son passé complexe et ses contrastes saisissants, devient un décor fascinant pour une réflexion sur la nature humaine et le pouvoir.
Le hic ? C’est un roman dense, parfois un peu lent. Meyer prend le temps de développer ses personnages et les dilemmes qu’ils affrontent, donc si tu veux de l’action non-stop façon Mad Max, tu risques de trouver quelques passages contemplatifs. Et certaines digressions politiques ou philosophiques peuvent freiner le rythme.
Bref, L’Année du Lion, c’est un post-apo original et profond, qui mise plus sur l’évolution des personnages que sur le simple chaos ambiant. À lire si tu veux un récit de survie réaliste, tendu et brillamment écrit… et que tu es prêt à te demander si, face à l’effondrement, l’humanité mérite vraiment une seconde chance.