Premier roman postapocalyptique de Don Meyer qui aurait probablement préféré qu’il reste un ouvrage de fiction au lieu d’en faire une œuvre prémonitoire (puisqu’il a été publié avant l’épidémie de coronavirus). Un virus animal transmis à l’homme se répand à travers toute la planète bientôt vidée de sa population. Un père et son fils luttent pour survivre.
En fondant Amanzi, la Nouvelle Cité, bientôt rejoints par d’autres survivants, ils vont réinventer la vie en communauté avec toutes les composantes qui la constituent : la politique, le commerce, la religion, les lois, les libertés individuelles, la participation citoyenne etc dans ce qui constituait le grand rêve de Nelson Mendela : un pays égalitaire et réconcilié où tous pourraient vivre en paix. Mais si la tentation de la démocratie reste de mise pour eux, pour d’autres elle constitue un obstacle qu’il faudra abattre.
Comme toujours avec ces romans volumineux un bon élagage aurait singulièrement aéré l’ensemble et sans doute éliminé les quelques redondances, coquilles ou traductions douteuses qui émaillent l’ouvrage.
Pour beaucoup, l’explication des causes de la pandémie, tout à la fin de l’ouvrage, sont superflus voire inutiles. Je confirme. Mais je ne peux plus vous dire à partir de quelle page vous pouvez refermer le livre.