Buck est un chien de compagnie. Enlevé car grand et fort pour servir de chien de traîneau aux chercheurs d'or, il va connaître une nouvelle vie, rude (des scènes de violence sur les animaux ou entre animaux sont presque insoutenables) et/ou belle (enfin, une amitié/complicité avec un maître qui mérite d'être le maître d'un tel chien).
Un classique que je n'avais jamais lu, et je me demande bien pourquoi : tout m'a plu dans cette histoire dure et sincère, émouvante et rugueuse à la fois. Très simple et pourtant efficace, l'histoire de ces chiens et de leurs rapports avec les humains et avec la nature prend forcément aux tripes. J'ai lu ici ou là que c'était une parabole, genre de métaphore sur l'humanité, mais j'avoue être restée très "premier degré" dans cette lecture, et en avoir profité quand même !
Seul bémol, le dernier chapitre où l'auteur s'explique de sa démarche (il plaide en faveur d'une capacité de réflexion chez l'animal, et non du seul instinct) : les tournures et façons de penser font un peu datées, on a du mal à suivre, c'est un peu éloigné de nos cheminements de pensée actuels (même si l'idée de départ se tient, encore que je n'y connaisse pas grand chose !).