Dans ce pays, la mort occupe une bonne partie du temps des vivants qui accompagnent longtemps leurs défunts. Les tout-petits enfants qui meurent sont placés dans une entaille faite dans le tronc d’un grand arbre. Celui-ci, en poussant, se referme sur le corps qui devient partie du tronc à part entière.
C’est de retour de cette contrée lointaine que Philippe Claudel apprend que son ami Eugène est atteint dans cancer. Les derniers mois de cet homme sont racontés comme un hommage qui célèbre la vie, et on rencontre d’autres personnages, des femmes, amies ou amantes, des gens célèbres comme Kundera ou Piccoli et le roman se forme autour de la mort comme l’arbre autour des corps qui lui sont confiés.
Ces réflexions sur la vie et la mort sont intéressantes, celles sur l’art également, mais il m’a manqué quelque chose pour vraiment aimer ce roman. Peut-être parce que je préfère lorsqu’on me raconte vraiment une histoire ?
Néanmoins, j’ai appris des choses intéressantes et vous encourage à découvrir ce roman par vous-mêmes.