"L'argent" est le 18ème volume des Rougon-Macquart. Pour écrire ce roman, Zola s'est inspirée du krach de l'Union général de 1882 et du scandale du Panama en 1889.
Un roman qui se rapproche plus du documentaire, parlant de la bourse, du jeu d'argent, des vices, de la luxure, du pouvoir, de la manipulation et de la jalousie.
Il est question ici d'Aristide Saccard et de ses ambitions démesurées afin de pouvoir s'enrichir, et ainsi devenir le "maître" de Paris. Pour cela, il n'hésite pas à attirer des pauvres gens aux abois, et leur soutirer toutes leurs économies en leur faisant miroiter une grande richesse future. Absolument sûr de lui et de ses plans, Saccard s'aveugle lui-même par l'argent et le besoin d'en avoir toujours plus, d'être reconnu et admiré de tous. Cela le mènera à sa perte ainsi que tous ceux qui lui on fait aveuglément confiance.
Un roman écrit avec intelligence qui dénonce la nature de l'homme à se laisser dominer par l'argent et le désir.
Bien que la lecture fût longue et parfois fastidieuse (beaucoup de termes techniques), j'ai apprécié son côté réaliste et instructif.