La dramaturge suit, en 2007, le candidat à la présidentielle donné favori, alors qu'il reste ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, entouré de tout un aréopage, composé de son épouse de l'époque, Cécila, de Brice Hortefeux, David Martinon, Laurent Soli et Rachida Dati, notamment.
Elle ne questionne pas, ne se pose pas de question existentielle ou de fond. Elle se contente, effectivement, de regarder faire et de rapporter comment une campagne est opérée et d'en livrer quelques détails tant organisationnels et personnels, ce qui n'est pas vain en soi. Par ailleurs, elle délivre des éléments de style d'un homme passant de l'arrogance à la stratégie pure, en passant par un grand naturel très simple, une alternance de montée d'adrénaline et de nervosité et des relâchements au calme.
L'ensemble reste assez instructif sur une série de détails et l'organisation de certains événements, sans s'avérer majeur. L'impression qui en ressort demeure inévitablement mitigée.
Par ailleurs, les intellectuels de Télérama sont généralement des catholiques de centre-gauche, contrairement à ce qui a été affirmé dans une précédente critique.