Si tu pensais que les soirées mère-fille se résumaient à un chocolat chaud et un film cucul sous un plaid, L’Aube sera grandiose d’Anne-Laure Bondoux est là pour te prouver qu’elles peuvent aussi tourner en session de révélations explosives dans une cabane paumée au bord d’un lac.
L’histoire ? Titania, autrice à succès, kidnappe sa fille Nine (oui, kidnappe, parce que Nine avait clairement autre chose de prévu). Direction une cabane isolée, où elle décide de tout balancer sur son passé familial mystérieux. Entre secrets, drames et souvenirs enfouis, Nine va découvrir que sa mère n’est pas celle qu’elle croyait… et que les histoires de famille ont souvent plus de rebondissements qu’un bon thriller.
Le gros point fort ? La construction narrative. L’histoire alterne entre le présent, avec Nine qui digère (ou pas) tout ce qu’elle apprend, et le passé, raconté par Titania. C’est fluide, immersif et ça nous plonge dans une saga familiale pleine d’émotions, d’amour et de chaos. Ajoute à ça une écriture poétique et sensible, et tu obtiens un roman qui se lit d’une traite.
Le hic ? Le huis clos peut sembler un peu long. On est essentiellement dans cette cabane, avec beaucoup de dialogues et peu d’action "visible". Mais si tu aimes les secrets bien ficelés et les récits qui prennent leur temps, tu seras servi.
Bref, L’Aube sera grandiose, c’est une nuit entière de confidences, un voyage dans les souvenirs et un récit qui prouve que la vérité familiale peut être aussi belle que douloureuse. À lire si tu aimes les secrets bien gardés, les cabanes au bord de l’eau et les histoires de mères et filles qui ne laissent personne indemne.