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Le livre démarre par le prologue et la mort annoncée de Thomas, le récit est un déroulé chronologique de l’existence chaotique ce son ami. personnage excessif dans ses joies comme dans ses désespoirs agace autant qu’il séduit. Au final, devant tous les échecs de sa vie et face à la maladie qu’il subit, on aimerait que le destin joue enfin à sa faveur même si on connait l’issue depuis le début.
Le mode de narration (tu) donne l’impression d’être intimement mêlée à la vie de Thomas et de Catherine Cusset. Elle a voulu, en racontant le parcours de l’homme qu’elle a aimé en tant qu’amant puis en tant qu’ami, lui rendre un dernier hommage et surtout, s’adresser à lui. Elle évoque non seulement l’impuissance des proches face à ce fléau qu’est la dépression mais aussi l’indifférence et l’incompréhension que suscitent cette maladie.
Un très grand roman à la fois bouleversant et émouvant.
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Créée
le 17 févr. 2017
Critique lue 237 fois
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