L’écume des jours est un moment aussi vivifiant que douloureux.
La lecture de cette œuvre ne s’est imposé à moi que par le titre; L’écume des jours. Je l’ai trouvé beau, lumineux, intriguant.
En débutant ce livre, je n’en connaissais rien, je n’ai pas lu de résumé, je n’ai pas recherché d’avis extérieur, j’ignorais le thème même de l’histoire. Ainsi au commencement, j’ai trouvé ce roman jovial et j’ai été surprise par la rapide tournure dramatique qu’il a emprunté.
Se créée une ambivalence entre légèreté et gravité où transparaît une douceur sans égal qui m’a touché.
C’est une œuvre intéressante car elle est accessible à tous; les figures de styles utilisées sont simples de compréhension et la plume employée permet réellement de se projeter dans l’univers de l’auteur malgré un livre court qui présente de nombreuses ellipses. J’ai également apprécié la critique limpide que nous livre l’auteur sur la société, la religion et le milieu du travail qui sont moqués sans vergogne.
J’ai délecté ce cocktail féerique, d’humour, d’amour, de déchirement…
L’écume des jours est un véritable échappatoire pour quiconque aurait envie de s’évader de son quotidien. Je me suis retrouvée dans cette ambiance de jazz et de science-fiction. J’ai été charmé par les descriptions farfelues et les références comiques. J’ai été sensible à la rencontre de ces personnages doux, nuancés, et attachants. Toutefois, il m’a manqué quelque chose.
Je n’arrive pas entièrement à déceler pourquoi ce n’est pas un coup de cœur et sur ce coup là je me sens bête. Ce livre a tous pour me plaire, tant dans le thème, le développement et le caractère des personnages, la plume, les sujets abordés; il mérite la note de 8/10 que je lui ai attribué. Rien y fait, il manque ce lien, qui ne s’est pas fait. Je crois que c’est en parti du au fait que j’attends d’un livre (d’autant plus quand il possède tout ce dont j’affectionne) qu’il me face grandir. J’attends de ce genre d’ouvrage qu’il ajoute une brique au mur qu’ont érigé les œuvres qui m’ont éduqué et marqué.
L’écume des jours m’a fait l’effet d’un moment auquel on ne croquera plus le souvenir.
Un moment gravé dans un instant vécu; je crois que c’est ce qu’il doit en rester, rien de plus. Cette lecture, je ne ressens pas le besoin d’en parler, ni d’y repenser ni d’y revenir. je ne ressens pas l’envie d’alimenter de souvenir, quoi qu’un seul…,
Je n’hésiterai pas à me pencher à l’étude des mécanismes de mon piano pour tenter d’y insérer quelques boissons et liquides digestifs…