Un tantinet ennuyeux

Je n'ai pas lu tout le roman donc critique très critiquable ...

Un roman évidemment très bien écrit mais dont l'histoire semble prisonnière d'elle même. J'entends par là qu'elle tourne exclusivement autour d'un amour improbable entre un jeune étudiant tombé sous le charme de l'épouse d'un autre. Tout tourne donc autour des stratégies voire des manigances déployées par Frédéric Morel (puisqu'il s'agit de lui) pour séduire cette femme qui, sans le savoir, tient son coeur accaparé par ce qu'elle est à ses yeux. Il faut dire ici, qu'il n'ont que très peu de contact direct et qu'il est tout à fait possible que Frédéric ait idéalisé une femme qui n'existe que dans son coeur à lui. Sur le plan social, il est désargenté elle est d'un milieu bourgeois, et ce grand écart le contraindra à prendre quelques risque pécuniers.

Il passe donc de l'extase et de l'euphorie au plus complet découragement voire carrément à la retraite pour oublier ce qui lui paraît impossible ..... jusqu'à ce qu'un héritage inespéré l'en fasse sortir en lui donnant les moyens de tenter sa chance de plus belle. Il compromet sa fortune par sa volonté de paraître ce qu'il n'est pas, il compromet sa personne dans des amitiés de circonstances pas toujours du meilleur goût, pas toujours de bon aloi puisqu'il s'agit avant tout de se lier à ceux qui pourrait servir son dessein : conquérir cette femme.

J'avoue que pour l'instant, je n'ai pas pu terminer le livre car il n'introduit aucune péripétie inattendue.

On a l'impression de retrouver dans des décors différents, les même espoirs, les mêmes déboires, les mêmes faillites de stratégies, les même compromissions, les mêmes laisser-aller ; on voit aussi se profiler la faillite financière et plus grave encore, la faillite de l'homme dont la vie aura consisté à courir après un amour chimérique aux dépens d'un avenir qui aurait put être si ce n'est radieux, du moins de ceux que l'on qualifie de réussi.

Je reprendrai cet oeuvre plus tard en espérant me tromper sur cette suite que je devine un peu navrante. .... bien entendu, j'amenderai cette critique en conséquence.