Katniss se remet de l’horreur des Hunger Games. Elle et Peeta ont pu en sortir vainqueur, mais ils n’en sont pas tirés d’affaire pour autant. C’est que par son geste, en défiant le Capitole, Katniss est devenue un symbole de rébellion. Les districts menacent de se soulever à nouveau. Mais Katniss ne veut pas de cette charge, elle ne veut pas combattre. Elle est prête à jouer la comédie jusqu’au bout pour être en sécurité. Si les choses devaient se gâter, elle serait plutôt du genre à fuir avec ses proches, sauf qu’elle ne peut pas protéger tout le monde. Et il serait temps de mettre fin au règne de terreur du président Snow et du Capitole, qui se goinfre tandis que d’autres meurent de faim, et supprimer ces jeux horribles. Mais quelles sont leurs chances de résister au Capitole, bien plus puissant technologiquement ?
La situation se gâte donc, la sécurité est renforcée au district 12 où la misère augmente. Elle est elle-même témoin de la violence choquante qu’emploie le Capitole pour punir les dissidents.
Snow n’en a pas fini avec Katniss et est bien décidé à se débarrasser d’elle. Elle est renvoyée dans l’enfer des jeux, avec d’autres anciens gagnants. Des adversaires redoutables, mais aussi des rebelles potentiels. Cette fois elle aura des alliés, mais l’arène s’avère encore plus dangereuse que les concurrents, avec encore plus de pièges dangereux et retors… Et à quel point peut-on faire confiance aux alliés ?
Qu’on ne s’y trompe plus, avec ce livre Suzanne Collins démontre que l’intrigue principale est bien la lutte contre le Capitole et non les Hunger Games (n’en déplaise aux détracteurs du film…), puisque les jeux n’interviennent qu’au dernier tiers du film.

Le triangle amoureux est très secondaire (contrairement à une autre trilogie…). En annonçant son amour pour Peeta tout en étant attirée par Gale, Katniss est dans une situation délicate à gérer, surtout qu’elle a des soucis plus urgents. Les scènes entre elle et Peeta, ou s’exerce quand même une forte relation qui va au-delà de l’amitié, sont incroyablement touchantes, comme quand Peeta dort avec Katniss pour l’empêcher d’avoir des cauchemars (en revivant les jeux).

Il y a longtemps que je n’avais pas accroché autant à un livre. C’est simple, je n’ai pas eu l’impression de lire un livre pour ado (j’ai toujours eu du mal avec cette catégorie, ou à mon avis certains livres ne devraient pas y être).

Plus sombre que le premier, ou l’injustice, l’horreur qu’impose le Capitole sur les districts de Panem, les inégalités sont encore plus dévoilées. Dans « l’embrasement », il sera aussi question de liberté face à une dictature totalitaire (sans s’approcher de 1984 non plus). L’héroïne est encore plus touchantes, jeune fille courageuse mais vulnérable, partagée entre divers aspirations, soumise à des épreuves qu’on ne devrait pas connaître surtout pour son âge.
Ce deuxième tome s’avère encore meilleur que le premier, confirmant la qualité de cette trilogie, qui je le répète, n’a pas sa place à côté de Twilight et même Harry Potter (HP que j’aime bien pourtant).
Enlak
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le 25 nov. 2012

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Enlak

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