Ce récit est très bien structuré et écrit. Tout y est ! Cependant, la morale du récit m'a quelque peu gênée. Finalement les pourris s'en sortent toujours dans ce monde de merde. Non ? Certes, c'est une vue de l'esprit et ça n'entache en rien la qualité de ce roman à 4 mains. Outre les allusions à l'œuvre de Stephen King et à la nouvelle Machine divine à traitement de texte, on peut aussi trouver des allusions à La peau sur les os et Fenêtre secrète du même auteur. Grande admiratrice de Franck Thilliez, il était très sympathique de lire autre chose que la traque de malades mentaux et autres tueurs en série détraqués !
Comme quoi nul besoin de chercher très loin, nous avons de très bon écrivains français qui n'ont rien à envier à leurs " maîtres " !
Ce roman mériterait d'être adapté au cinéma, le cadre d'Hong Kong se prêtant visuellement au récit mais pas que, il accentue aussi le côté exotique mais aussi étranger et oppressant.
Bon et puis difficile de ne pas débattre de la métaphore de l'écrivain et du livre dans le livre. L'encre rend fou, elle est comme le goût du sang : une fois qu'on y a goûté on ne peut plus penser à autre chose.