L'écriture, imagée, jolie, presque élégante, par-dessus tout plaisante, crée une atmosphère singulière, suintant une ardeur protéenne, tantôt amoureuse, tantôt fanatique, toujours excessive, soutenue par un soleil éternellement bouillant — en fait, même la nuit les bougies, les bûchers brûlent. Vraiment, la tension narrative dans ce roman est si bien travaillée qu'elle étouffe le lecteur dans un sentiment d'impuissance réel : il est véritablement spectateur du drame, — des drames, — condamné à tourner des pages menant inévitablement à une éruption de larmes.
Un livre qui consume avec une violente poésie ses personnages et le cœur du lecteur avec.