La microfiction selon Delerm donne dans le cucul la praline, dans l’observation minutieuse et la description encore plus minutieuse. De l’épluchage d’une clémentine par exemple. Ou de la conduite d’un caddie dans un supermarché. Des exemples de cucul la praline, il y en a des tas d’autres dans ce recueil, de l’enfilage d’un duffle-coat à l’art de remonter ses manches de chemise en passant par l’infinie satisfaction de laver les carreaux un jour de beau temps. Sérieusement ????
Après, c’est bien écrit, très littéraire, un poil verbeux, toujours suranné, ce qui peut avoir un certain charme. Mais ça manque d’aspérité, c’est d’une platitude affligeante et parfois bien trop surjoué. Un recueil totalement anecdotique et frôlant parfois le ridicule.