Une chose est sûre quand tu bouffes un Jake Hinkson c’est que tu dois t’attendre à ce que le petit personnel de Dieu s’en prenne plein la gueule. (cf. L'Enfer de Church Street, un polar noir qui dépote comme il faut).
Cette fois-ci un pasteur, fraîchement ressuscité après qu’il a voulu en finir avec la vie, se retrouve embrigadé dans un plan foireux à coups de cachetons à refourguer, épaulée d’une jolie fille tatouée, d’un gourou aux cheveux rouges et de jumeaux un peu fâché avec la géméllité.
Niveau scénar’ dit comme ça, on se dit que c’est du tout cuit, le thème de la Rédemption déjà vue mais là où je t’arrête tout de suite, c’est que l’histoire du pasteur te vient petit à petit, toujours en respectant ce côté brumeux, rendant l’employé divin quasiment neurasthénique. Un peu comme Slevin tu vois ? Du moins dans les faits. Dans sa tête ça bouillonne, ça stresse, ça a des pulsions et t’as intérêt à protéger la petite peau que y’a à coté de tes ongles parce que m’est avis que tu vas bouffer de la chair vu la petite pression que ce polar envoie.
C’est sombre, court, efficace, avec quelques réflexions sur la religion qui sont loin d’être idiotes.
Pas d’surprise pour moi, c’est VALIDÉ !