Lunaire marcheur
L'Homme qui marchait sur la Lune nous permet de rencontrer un personnage tout à fait spécial, lunaire, sans avoir besoin de forcer le jeu de mot, William Gasper, ancien de la Guerre de Corée,...
Par
le 28 févr. 2016
1 j'aime
L'Homme qui marchait sur la Lune nous permet de rencontrer un personnage tout à fait spécial, lunaire, sans avoir besoin de forcer le jeu de mot, William Gasper, ancien de la Guerre de Corée, misanthrope et marcheur invétéré.
L'intrigue, sommaire, se suffit à elle-même et nous laisse aux prises avec une nature hostile pourtant bien plus agréable que l’œuvre humaine. À vrai dire, l'on éprouve un plaisir évident à cheminer dans une nature à la rugueuse beauté, malgré la compagnie de l'irascible William Gasper.
Il s'agit d'ailleurs autant d'un récit de marche que d'un voyage intérieur où l'on explore les tréfonds d'une âme. McCord s'amuse à esquisser le portrait d'un homme toujours flirtant avec la folie, inhumain de froidure et pourtant profondément humain, a priori d'une simplicité confondante mais dont il nous dévoile peu à peu la complexité. En jouant avec les codes de la morale, rétablissant l'homme dans son statut de bête sauvage, il interroge en filigranes sur ce qui fonde nos valeurs et sur le bien-fondé du monde civilisé.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Lus en 2016 et Challenge multi-défis 2016
Créée
le 28 févr. 2016
Critique lue 176 fois
1 j'aime
D'autres avis sur L'homme qui marchait sur la Lune
L'Homme qui marchait sur la Lune nous permet de rencontrer un personnage tout à fait spécial, lunaire, sans avoir besoin de forcer le jeu de mot, William Gasper, ancien de la Guerre de Corée,...
Par
le 28 févr. 2016
1 j'aime
Un drôle de récit qui fait marcher le lecteur ... Du sauvage partout, jusuqe dans la lumière ...
Par
le 30 déc. 2013
Un livre atrocement prétentieux, plein de fausses hardiesses et de provocations stylistiques à deux balles, une intrigue téléphonée, des changements narratifs gros comme des montagnes. Le lecteur,...
le 9 févr. 2013
Du même critique
Voilà un classique, La Gloire de mon père, de ce bon vieux Marcel, passé au moulinet de la canonisation, et du coup, imposé à une foultitude d’enfants par des enseignants-fouettards. Ils lisent...
Par
le 19 nov. 2013
8 j'aime
En pleine période "je lis des bouquins du XIXe", j'ai accueilli Le Lys avec un oeil perplexe (oui, ce n'était pas mon premier Balzac), mais prêt à laisser une chance à ce livre. Résultat, beaucoup...
Par
le 12 nov. 2010
6 j'aime
2
Une immonde bouse boursouflée. Voilà le meilleur résumé qu'on puisse faire de ce triste texte, nourri à l'égo et au plaisir de s'écouter parler. Cendrillon est un texte bavard, au point qu'on peut...
Par
le 5 mai 2014
5 j'aime