"- Et, tu lis quoi en ce moment ?
- Un roman très original, excessivement drôle, qui se dévore, «L’homme qui savait la langue des serpents»
- Marrant, ce titre. Qu’est-ce que c’est ?
- C’est l’histoire du dernier homme qui vit dans la forêt et qui parle la langue des serpents, qui lui permet de communiquer avec les animaux sauvages, pendant que tous les hommes quittent la forêt, s’installent dans un village et se convertissent au Christianisme. C’est un roman estonien, d’Andrus Kivirähk."
Parfois, le silence serait préférable, si vous n’êtes pas d’humeur à affronter un regard d’incompréhension teinté d’une pointe de commisération, qui n’est pas sans rappeler la tête que font les villageois estoniens lorsque Leemet, le dernier habitant de la forêt, évoque son monde devant eux. Le problème est que vous ne connaissez pas la langue des serpents et vous ne pouvez donc pas appeler une vipère royale ou une louve à la rescousse pour, au choix, empoisonner l’incrédule ou vous enfuir à dos de louve.
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