L'honneur terni prend place dans le sillage de la première série de Jack Campbell, la flotte perdue.
Cette série met en scène un système solaire gagnant son indépendance vis-à-vis d'une nation spatiale totalitaire mais vacillant sur ses bases, et ses révolutionnaires.
Sans trop spolier, on peut dire que si vous avez apprécier "la flotte perdue", vous avez de bonnes chances d'apprécier "les étoiles perdues". Jack Campbell ici ingère plus de politique, plus de combat terrestre, un peu moins de combat spatiaux et une solide dose d'intrigues.
On apprend à connaître les mondes syndiqués de l'intérieur, le relatif fonctionnement, et une nouvelle palette de personnage dont l'histoire personnelle joue un plus grand rôle que dans sa première série.
Comme toujours, c'est très "américain" dans le traitement, le syndic ressemble a un communisme stalinien corporatiste,(Oui, je sais, ça fait bizarre...) et tout système alternatif a l'alliance est rapidement dénigré. On en pensera ce que l'on veut, mais perso, je trouve ça toujours amusant de voir un auteur tenter par le tract politique, mais bon, c'est un peu le vice caché de la science-fiction en général.
Nettement moins trash et plus optimiste que le "Trône de fer", il plaira sans doute moins aux amateurs de "trash politique", mais c'est justement ce qui intéressera des lecteurs qui pourraient être lassé de l'obscurité sans fin et sadique de G.R.R. Martin.qui, j'en ais l'intime conviction, a inspiré cette série, au moins partiellement. On y reconnaîtra les intrigues a tiroirs, une écriture ayant un point de vue multiples personnages, entre autre, et des rebondissement assez fréquents.
Inspirée d'ailleurs, l'écriture l'est moins, mais elle reste solide et intéressante, et non dépourvu d'un certains humour, on notera aussi quelques beaux cliffhangers entre les chapitre qui pousse celui qui est pris dans la lecture à continuer.
Rien de réellement nouveau, mais ça reste une bonne série de roman à lire en vacance,