Quand j’ai entendu Titaua Peu lors de la séance des Parleuses consacrée à Toni Morrison, j’ai réalisé que je n’avais jamais entendu directement la parole du peuple polynésien sinon qu’à travers le masque du colonialisme. Quand Titaua Peu raconte s’être reconnu dans le vécu de la population noire américaine, je me suis promis de découvrir un jour le mal qu’avait fait la France à ce territoire lointain. J’ai donc commencé la lecture de L’île des rêves écrasés de Chantal T. Spitz en étant le plus à l’écoute possible. J’avais déjà mis loin de moi les images de cartes postales et je m’étais éloigné d’un quelconque goût pour Gauguin et les ravages qu’il a entraînés en partant se perdre sur ces îles. J’étais prêt à écouter les mots d’une autrice polynésienne.
À suivre sur : https://laviesansprincipe.wordpress.com/2023/07/07/lile-des-reves-ecrases-chantal-t-spitz/