L'île du crâne, antérieur à Harry Potter, dont la deuxième s'est fortement inspiré - pour ne pas tirer son essence, est une histoire d'école de sorcellerie et d'aventures d'enfants qui sont amenés à grandir et se confronter au monde loin des parents, figures parentales défaillantes dans leur rôle d'étayage affectif et social. C'est là qu'à mon sens, l'intelligence de l'oeuvre commence. Dès les premières pages sont opposées les figures infantiles en questionnement, poussé par la curiosité et l'envie de se rêveler au monde en dualité face aux figures parentales tournés en dérision, poussés dans des descriptions qui révèlent l'absurdité du rationnel adulte.
David n'aurais pas pu choisir un endroit plus pour chercher l'emmencipation. Car au delà de l'aventure, C'est cette question qui sera traitée, comment on grandit, on s'affranchit, on quitter nos angoisses d'enfants et on n'a plus peur des histoires de fantômes et de loup garou, puisqu'on va finalement